Après les personnages de comédie le mois dernier, attaquons-nous aux personnages de dramas. Il y a du lourd, du très lourd. Comment choisir ? J’ai dû trancher, et je m’en veux encore pour certains !
10 Gemma Teller (Sons Of Anarchy)
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Personnage effrayant et fascinant, Gemma Teller (Katey Sagal) représente la mère possessive, la louve prête à tout pour protéger sa progéniture. C’est une femme qui a vécu dans un milieu d’homme toute sa vie et qui s’est forgée une incroyable carapace. Capable des pires excès de violence comme de la plus grande tendresse, Gemma émeut, mais surtout terrifie.
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9 : Don Draper (Mad Men)
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La classe et le charisme incarné. Don Draper hypnotise avec ses pitchs autant que par le mystère qui entoure sa personne. Peu à peu, on découvre une figure complexe, un homme brisé par une enfance douloureuse et une relation avec les femmes qui va plus loin que le simple jeu de séduction. Jon Hamm trouve le rôle de sa vie.
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8 : Vern Schillinger (OZ)
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Néonazi enfermé dans la prison haute sécurité d’Emerald City, Vern Schillinger est un des personnages les plus terrifiants que j’aie pu voir à la télévision. J.K Simmons donne à ce protagoniste une imprévisibilité et un regard fou inoubliable. Sa relation avec Tobias Beecher est la clé de voute de la série, et Schillinger qui peut être aussi hilarant qu’effroyable, entre au panthéon.
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7 : Alicia Florrick (The Good Wife)
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Ah, Alicia (Julianna Margulies) ! De la femme de politicien fragilisée à l’avocate forte tête il n’y a qu’un pas. L’évolution de ce personnage enchante parce que l’on sait qu’Alicia avait cela en elle depuis le début, mais qu’elle avait mis de côté sa carrière pour son mari. The Good Wife est aussi la libération et l’affirmation d’une femme, et cela fait tellement de bien de voir une chose pareille à la télévision. Alicia incarne la classe et l’intelligence, et même quand elle fait des choix discutables, on ne peut que la soutenir. Gros coup de coeur.
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6 : John Locke (Lost)
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Le personnage emblématique de Lost. L’homme de foi, jadis paralysé et qui retrouve une seconde vie sur l’ile. Il n’a même pas besoin de parler pour qu’on reste captivé. Le regard vert de Terry O’Quinn est aussi inoubliable que les nombreux morceaux de bravoure de l’homme qu’il incarnait à l’écran. Fascinant et pathétique à la fois, il demeure dans le coeur de millions de fans. Et surtout, ne lui dites jamais ce qu’il ne peut pas faire !
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5 : Al Swearengen (Deadwood)
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Tout un poème. Al Swearengen (Ian McShane) est capable de déverser son fiel pendant dix minutes sur quelqu’un, tout en faisant passer le tout pour une pièce de Shakespeare. On pourrait l’écouter parler pendant des heures. D’ailleurs c’est ce qu’on a fait pendant toute la série. Son « Cocksucker » est à mourir de rire. Mais au-delà de l’éclat, Al garde en lui une sensibilité et une noirceur qui en fond un personnage complexe et fort. Grand.
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4 : Eric Taylor (Friday Night Lights)
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Le maitre du « speech ». Indépassable. Cet homme peut remotiver toute une équipe au fond du gouffre et la faire soulever des montagnes. Éric Taylor (Kyle Chandler), c’est le coach à l’ancienne, qui sent bon l’Amérique rurale. C’est un père de famille aimant, toujours intègre. Cet homme donne des frissons à chacun de ses discours, chacun de ses regards noirs. Cet homme aime le jeu, juste le jeu. Il faut le voir, retrouver ses yeux d’enfants dès qu’il aperçoit une balle de football. Peut-être le plus attachant du top.
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3 : Tony Soprano (The Sopranos)
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Tony (James Gandolfini), l’immigré de deuxième génération, attaché à ses racines italiennes, mais qui au fond est définitivement plus Américain. Lui le chef de famille, qui fait des crises d’angoisse, lui le gangster, l’assassin, qui ne recule devant rien pour la sauvegarde d’un mode de vie. Soprano, c’est l’Amérique dans toute sa monstruosité. On désapprouve ses actions, mais on ne peut qu’y être attaché. Sacré personnage.
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2 : Omar Little (The Wire)
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Omar (Michael K. Williams) est une anomalie dans le « game ». Il représente tout ce que les gangsters exècrent : il vole aux dealers, est homosexuel et se fiche totalement de la hiérarchie. Little l’anarchiste est le grain de sable. Tout le monde le craint, il devient peu à peu une légende urbaine, une sorte de fantôme qui rôde dans les rues de Baltimore. Sa légende passe de bouche en bouche, ses « exploits » racontés encore et encore. Son sifflement caractéristique lors de ses raids inspire la crainte. Quel personnage!
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1 : Walter White/Heisenberg (Breaking Bad)
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Dr White et Mr Heisenberg : deux facettes d’un prof de chimie raté qui est devenu le roi d’un empire. Bryan Cranston donne corps à ce père de famille au bord du gouffre qui s’invente un alter ego et devient criminel. C’est le plus marquant, le plus grand, il est presque l’égal aujourd’hui d’un Homer Simpson dans le monde. Finalement Walter White a eu ce qu’il voulait, personne ne l’oubliera.
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Jérémy Coifman.
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Pas de Vic McKay ? quelle blague…
Vic figure évidemment dans mon top 10 élargi, mais j’ai dû faire quelque choix. Il est évidemment un monument. 😉 Un top reflète aussi une sensibilité, c’est à chacun après de faire le sien ! d’ailleurs n’hésite pas à mettre ton top 10 en commentaire!
Je suis assez d’accord avec la liste mais j’y aurais ajouté au moins un personnage de Six Feet Under (de préférence Nath Fisher Jr), série dramatique incontournable à mes yeux. Bon évidemment Walter White en number one c’est une évidence !
Excellent TOP…
J’aurais mis quand même Jesse Pinkman qui est un des meilleur perso dramatique de la télévision U.S(aussi marquant que Cranston…surtout l’évolution de Jesse).
J’aime beaucoup Jesse, mais il fallait trancher, il y a une sacrée belle brochette là ! merci du commentaire! au plaisir !