Difficile de faire un top sur un network historique, avec des séries par centaines, mais je n’ai gardé que ce que j’aime énormément, et surtout ce que j’ai vu ! Voilà mes dix séries NBC.
NB : il n’y a plus de numéro 8 pour l’instant une erreur s’étant glissée dans le top !
10 : Code Quantum- Donald Bellisario (1989-1993)
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Les aventures du professeur Samuel Beckett (Scott Bakula) condamné à voyager dans le temps et à passer de corps en corps resteront à coup sûr dans le coeur de millions de téléspectateurs. La série de Bellisario à un caractère intemporel malgré ses effets spéciaux datés. Elle fait appel à l’enfant qui sommeille en chacun de nous et propose un récit émouvant et excitant à la fois, plongeant avec brio dans l’histoire de la nation américaine et en abordant de véritables problèmes de société. Le propos n’a pas perdu de sa pertinence.
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8 : Freaks and Geeks – Paul Feig (1999-2000)
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La série culte de Paul Feig, produite par Judd Apatow, révéla à la face du monde le talent de future star comme James Franco, Seth Rogen ou Jason Segel. Elle n’a duré qu’une seule saison, mais elle a réussi à cerner quelque chose de l’adolescence, avec ce mélange de méchanceté et de tendresse. Elle aurait pu devenir une très grande série, ou tomber dans la médiocrité, en l’état, elle reste une petite pépite en 18 épisodes (dont 12 seulement diffusés à l’époque par la chaine).
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7 : 30 Rock – Tina Fey (2006-2013)
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Hilarante satire, 30 Rock est également un moyen pour de formidables acteurs d’exprimer leur talent en toute liberté. Sous ses atours élitistes, elle parvient à créer un univers riche, des gimmicks irrésistibles et des scènes cultes à la pelle. Tina Fey donne une leçon d’écriture de sitcom. J’ai souvent ri à gorge déployée face aux facéties d’Alec Baldwin ou de Tracy Morgan. Une série qui a quand même raflé des tonnes d’Emmy Awards, malgré des audiences qui ne suivaient pas forcément.
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6 : Friends- David Crane et Martha Kaufman (1994-2004)
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Que dire de plus sur la reine des sitcoms en France et qui reste encore une des séries les plus populaires du monde ? Même si les dernières saisons sont difficiles, il est impossible de faire l’impasse sur autant de créativité et de précision d’écriture. Ces six acteurs-là sont devenus des mégastar multi millionnaire et il n’y a pas un jour sans qu’on ait un épisode de Friends à la télévision française, même dix ans après l’arrêt de la série.
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5 : Community – Dan Harmon (2009-2015)
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Là aussi, on a beaucoup parlé sur Time Of The Season de Community, la sitcom géniale, sauvée d’une annulation par un miracle et par l’ambition d’un nouvel acteur sur la scène sérielle : Yahoo. La plus méta des séries viendra une fois de plus jouer au plus malin, pour notre plus grand bonheur. On aime ces personnages, on aime Greendale, ce « Community College » ou rien n’est normal. Les nouveaux Freak and Geeks, c’est eux. Je les aime d’amour.
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4 : Seinfeld – Jerry Seinfeld et Larry David (1989-1998)
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La plus drôle comédie du monde avait évidemment sa place dans ce classement NBC. C’est une des rares sitcoms que je revoie chaque année ou presque. J’en regarde souvent des extraits sur YouTube, comme ça , juste pour revoir George, Jerry, Elaine et Kramer, cette bande de malades mentaux géniaux. Une sitcom que la France entière devrait vénérer. Oui m’ssieurs dames
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3 : E.R – Michael Crichton (1994-2009)
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Un monument. E.R durant ses quinze saisons, a révolutionné le drama, en proposant un réalisme inédit, une mise en scène coup de poing et un engagement politique qui force le respect. George Clooney peut remercier la série, qui a fait de lui une star. Mais au-delà de cela, on retient personnages marquants qui se sont succédés pendant toutes ces années, en nous laissant parfois orphelins. On a beaucoup pleuré devant E.R, il ne faut pas se mentir, les scénaristes adorant jouer avec les nerfs des téléspectateurs et avec le destin de leurs personnages. Un grand grand drama.
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2 : Southland – Ann Biderman (2009-2013)
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La ville de Los Angeles n’a jamais paru aussi dangereuse que dans Southland. Comme si elle absorbait l’énergie de tous, avait des pouvoirs mystiques qui pousseraient les gens les uns contre les autres, les rendant complètement fou. Comme Baltimore pour The Wire, la cité des anges est ici le véritable personnage principal de cette chronique policière implacable. Son intensité prend littéralement à la gorge. On finit certains épisodes éteints, ou le coeur battant. Rares sont les séries dont on ressent les effets aussi durement. Un grand choc, pour une immense série.
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1 : Friday Night Lights – Peter Berg (2006-2011)
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La série qui m’a fait tomber amoureux de la campagne texane. Son naturalisme émeut, et l’amour du football transpire de chaque plan ou chaque réplique. Friday Night Lights est la chronique d’une ville qui n’a que le football. À Dillon, l’homme le plus influent est un concessionnaire automobile et le nouvel entraineur est attendu comme le messie. Dès les premières secondes, dès le premier travelling avec en fond la musique d‘Explosions In The Sky, sur un plan d’une vieille dame qui tape des pieds assis devant la télévision, on sait que cette série va être exceptionnelle. Un bijou.
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Jérémy Coifman.
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