L’arrivée de The Leftovers est l’occasion idéale pour concocter un petit top des meilleures séries HBO. N’hésitez pas à donner le vôtre, il est certain que les avis divergeront. J’ai laissé de côté de véritables chefs -d’oeuvre, mais tout repose sur ma relation avec ces séries et leur impact sur ma vie de sérivore. C’est parti!

10 : Dream On de David Crane et Martha Kauffman (1990-1996)

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Très attaché à cette comédie, histoire d’un éditeur sortant d’un divorce et qui multiplie les conquêtes. La création de Kaufman et Crane – qui quitteront la série en 1994 pour développer Friends– est irrévérencieuse et drôle. Chose originale, les pensées du héros étaient matérialisées par des films qu’il regardait à la télévision enfant. Ça me parle bien, une enfance passée à mater des séries et des films à la télévision ! Première fiction vraiment importante dans l’histoire de la chaîne.

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9 : In Treatment de Hagai Levi ( 2008-2010)

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Le concept original israélien est ici repris à la lettre. Durant tous les jours de la semaine, un psychologue reçoit des patients. Pendant 25-30 minutes, nous allons suivre les échanges, découvrir au fur et à mesure les failles et la vie de ces gens. Deux ou trois personnes dans une pièce pendant tout un épisode, ça ne semble pas très passionnant, pourtant In Treatment nous scotche. La performance des acteurs est incroyable, l’émotion toujours immense. La série a révélé de jeunes comédiens comme Mia Wasikowska (Alice au pays des merveilles) ou Dane DeHaan (The Amazing Spider-Man 2).

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8 : Enlightened de Mike White (2011-2013)

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Passée quelque peu inaperçue, la magnifique série de Mike White touche en plein coeur par sa profondeur, son spleen, sa description d’une société qui étouffe. Le contraste entre le fond incroyablement sombre et la forme plus « illuminée » est saisissant. Laura Dern et Luke Wilson sont fantastiques. Si vous êtes passé à côté, foncez. Deux saisons merveilleuses.

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7 : Deadwood de David Milch (2004-2006)

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Le grand western de David Milch, parlant d’une Amérique fondé dans le chaos et la violence. C’est merveilleusement écrit et interprété, jubilatoire de bout en bout. Hélas la série ne connaitra jamais de véritable fin, ce qui est extrêmement frustrant. En l’état, on a le droit à 3 saisons de grande tenue, pleines de dialogues vertigineux et de situations plus que tendues. Un bonheur.

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6 : Boardwalk Empire de Terence Winter (2010-2014)

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Plus proche de Deadwood que des soprano sur laquelle Terence Winter était scénariste, Boardwalk Empire est une série qui prend son temps, mais développe un univers d’une cohérence incroyable avec un sens du tragique magnifique. Visuellement c’est une des séries les plus soignées de la chaine et il faut le faire. Le showrunner n’hésite pas non plus à faire des choix scénaristiques audacieux, voire osés qui surprend le spectateur autant qu’il le bouscule. Chef d’oeuvre.

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5 : Treme de David Simon et Eric Overmyer (2010-2013)

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Magnifique ode à La Nouvelle-Orléans, portrait d’une ville détruite, mais qui continue de garder l’espoir. Il y a beaucoup de tristesse dans Treme, de désenchantement. Mais ce qu’on retient avant tout ce sont les concerts endiablés, la bonne cuisine et une galerie de personnage sublime. Le travail de David Simon est comme d’habitude ultra documenté et précis. Quelle perle !

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4 : Oz de Tom Fontana et Barry Levinson (1997-2003)

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Oz, la prison expérimentale, l’usine à monstre. Tom Fontana et Barry Levinson ont écrit une des séries les plus éprouvantes qui soit. Même encore aujourd’hui, elle garde son caractère choquant et jusqu’au-boutiste. Elle peut apparaitre datée visuellement, mais quelle force, quelle violence ! Par le prisme de cette prison, Fontana attaque la société américaine là où ça fait mal. Une série fondatrice pour la chaine -c’est le premier drama de 60 min- et essentiel à tout sérivore.

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3 : Six Feet Under d’Alan Ball (2001-2005)

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On en a déjà tellement parlé. Six Feet Under traite de la vie et de la mort avec une profondeur et une pertinence qui force le respect. Elle touche à notre intime, elle nous questionne. Au-delà de son côté cérébral, elle émeut en n’oubliant pas ses magnifiques personnages. La fin de la série est un sommet de télévision.

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2 : The Sopranos de David Chase (1999-2007)

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Là encore tout a été dit sur Les Soprano. Fresque sur l’Amérique personnifiée par Tony Soprano (James Gandolfini) autant qu’histoire mafieuse, la série n’est jamais là où on l’attend. Quand on ne l’a pas commencé, on se demande bien ce que tout le monde trouve à ce simple mix d’un film de Scorsese et de Mafia Blues d’ Harold Ramis. Mais une fois qu’on pose les yeux sur ce bijou, on comprend. Il n’y aura pas beaucoup de séries télé qui atteindront la majesté des Soprano.

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1 : The Wire de David Simon (2002-2008)

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La plus belle série du monde. Il demeure facile de citer The Wire dans un top, mais comment faire autrement ? Aura-t-on déjà été aussi loin dans la déconstruction des rouages d’une ville -en l’occurrence Baltimore – dans le développement des personnages ? Roman noir, film policier, brûlot politique, The Wire est un tentaculaire chef d’oeuvre.

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Jérémy Coifman.

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Jérémy Coifman.

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