The Walking Dead S05E04 : Slabtown

Posté le 3 novembre 2014 par

Après une petite semaine off, il est temps de repartir avec une petite review de l’épisode de la semaine de The Walking Dead.

Comme on pouvait le voir sur les différentes bandes-annonces de la semaine dernière, l’épisode est focalisé sur ce qui est arrivé à Beth depuis sa séparation avec Daryl. La première scène nous plonge directement dans le vif du sujet. Elle fait brillamment écho au pilot de la série. L’horloge tourne au ralenti, la jeune femme se réveille dans un lit d’hôpital, elle aperçoit la ville d’Atlanta dévastée. Finalement ce sont une policière et un docteur qui l’accueillent.

the-walking-dead-anticipazioni-5x04

Les saisons de The Walking Dead durent désormais 16 épisodes, et il faut des chapitres comme celui-ci pour pouvoir tenir sur la durée. La série se doit de ralentir le rythme de l’intrigue principale tout en offrant un contenu substantiel. Elle n’y parvenait pas vraiment dans les autres saisons, ou par intermittence. Ici, il semble que la maladresse fasse place à une maîtrise du récit intéressante.

On découvre une sorte de havre de paix, où les gens ont  » le temps de s’ennuyer », où l’on mange à sa faim. Mais comme depuis le début de la saison, la série joue avec le désenchantement des personnages principaux et du spectateur. Évidemment, on sait que quelque chose cloche dans cet hôpital, et l’on découvre en même temps que Beth ses rouages, ses secrets et dangers.

L’épisode continue d’explorer l’idée d’une civilisation détruite et d’une poignée de survivants qui se divise en deux catégories : ceux qui ont cédé et les autres qui croient encore que l’espoir est possible. Sur ce point, la série durcit le ton. Comme le comic, elle ne laisse que peu de doute : l’Humanité est perdue. Plus que la mutation des humains en « Walkers »The Walking Dead poursuit sa description d’une lente transformation des Hommes en bête sauvage. Gimple, le showrunner a le temps d’approfondir ce qu’il avait entrepris en saison 4, lui qui est un des seuls à pouvoir poursuivre son travail sur la durée.

TWD

On fait la connaissance de plusieurs personnages qui collent toujours à la ligne directrice. C’est la loi du plus fort qui règne, la vie des faibles ne tient plus qu’à un fil, tandis que la présence de personnes plus ambiguës nous met sur nos gardes, fait monter la tension. C’est ce qui donne à ce début de saison 5 une saveur si particulière : c’est tendu comme un arc, noir et totalement désespéré. De plus, les acteurs semblent vraiment plus impliqués donnant enfin pleinement satisfaction.

Cet épisode risque de ne pas plaire à tout le monde, surtout par qu’il ne propose que très peu d’action, se passe en huis clos et laisse en suspend tous les autres protagonistes pour se concentrer sur Beth. Mais son importance est pourtant cruciale pour creuser l’univers, donner une consistance à un monde qui en manquait cruellement. Moi qui étais sceptique sur The Walking Dead, me voilà conquis par ces quatre premiers épisodes. Comme sur les survivants, je vais évidemment rester sur mes gardes, mais je prends tous les bons moments qu’on peut m’offrir.

Jérémy Coifman. 

Imprimer


3 commentaires pour “The Walking Dead S05E04 : Slabtown”

  1. […] un épisode centré sur Beth, mais surtout d’autres survivants et un autre mode de fonctionnement, le récit […]

  2. […] le centric sur Beth et Abraham, on s’intéresse à Carol (Melissa McBride) , un des personnages les plus […]

  3. Effectivement, un bel épisode. Un de ceux qui, à mon sens, font justement le sel de la série, un de ceux qui démontre qu’il n’y a pas besoin de de gore, ou de zombie, pour rendre la série passionnante sur le seul thème qui vaille le coup, la description des « rapports » humains. Et l’organisation qui sous-tend l’hopital, basée principalement (uniquement ?) sur l’utilité des personnes est glaçante., avec en point d’orgue, le moment où la policière, sans jamais prononcer les mots, définit clairement qu’elle doit être la fonction de Beth : assurer aux protecteur des lieux, aux hommes, un nécessaire « réconfort » (je m’avance peut-être un peu vu le discours que tient plus tard Beth à cette même policière, mais c’est vraiment comme ça que je l’ai perçu sur le moment).

Laissez un commentaire


*