Cette semaine, on s’intéresse aux personnages de comédie, avec de gros cas sociaux à choisir ! un pur régal.
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10 : Troy Barnes (Community)
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Beaucoup de fans de Community n’ont d’yeux que pour le formidable Abed Nadir (Danny Pudi), moi c’est Troy Barnes, son compère de toujours qui me fait exploser systématiquement de rire. Interprété par Donald Glover, acteur, rappeur et scénariste, Troy passe du statut de joueur de football à qui tout réussit, au geek qui sort enfin du placard. En plus d’être touchant, sa naïveté et son ignorance sont la source de répliques hilarantes. Son départ en saison 5 a fait beaucoup de mal à la série. L’air de rien, Community sans Troy n’est plus totalement la même. Il n’y a qu’à voir cette vidéo pour s’en convaincre, cet homme est génial.
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9 : Hal (Malcolm)
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Avant d’être le légendaire Walter White, Bryan Cranston a incarné pendant 8 saisons le papa de Malcolm dans la fiction du même nom. Maillon faible du couple qui subit les bêtises de ces trois fils, Hal est le véritable héros de la série. Le talent de Cranston transpire de chaque séquence. Il reste aussi à l’aise dans l’émotion que dans le pur slapstick. Il en fait souvent des caisses, mais c’est pour ça qu’on l’aime.
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8 : Jack Donaghy (30 Rock)
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Président inflexible et charismatique, Jack Donaghy préfère Ronald Reagan à Barack Obama et fait partie d’une élite sans pitié. Il reste un homme sensible qui s’ouvre peu à peu au contact de Liz Lemon (Tina Fey). Le rôle qui a ressuscité la carrière d’Alec Baldwin et qui a enfin révélé au monde son potentiel comique. Il est l’âme de 30 Rock, celui qui est capable en une réplique de donner une autre saveur à un épisode un peu fade. Irrésistible.
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7 : Ross Geller (Friends)
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Incontournable Ross Geller (David Schwimmer), qui par ses facéties et son côté Droopy m’aura tout de même enchanté durant de nombreuses saisons. Le personnage perd un peu de sa superbe dans son évolution (logique, mais décevante de mon point de vue), mais reste toujours drôle et émouvant. Je lui préférais Chandler Bing (Matthew Perry) dans mes jeunes années, mais le malchanceux Ross me fait hurler de rire.
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6 : Rafi (The League)
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J’en avais déjà parlé dans le top comédie, mais ce personnage est un des plus horribles que j’aie pu voir dans une série télé. Cet homme n’a aucun tabou, il évolue aux frontières de la sociopathie et entretient des relations étranges avec ses « amis ». L’épisode dans lequel il fait un road trip avec un réalisateur porno incarné par Seth Rogen restera dans les annales. El Cunado (le beau-frère en espagnol) est dangereux, mais dieu qu’il est drôle.
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5 : Kenny Powers (Eastbound And Down)
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Je crie a qui veut l’entendre qu‘Eastbound and Down est une des plus belles séries de ces dernières années. C’est surtout grâce au gigantesque Kenny Powers (Danny McBride) beauf qui donne envie de porter le mulet et le débardeur tout en sniffant de la coke. Il peut se permettre les pires atrocités pour dans l’instant d’après se mettre à nu et nous faire oublier ses débordements. Ce qui reste le plus touchant chez Powers, c’est sa sensibilité.
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4 : Carlton Banks (The Fresh Prince Of Bel-Air)
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Il porte les polos et les shorts ringards comme personne. Carlton Banks est l’archétype de l’enfant gâté, promis à un brillant avenir, mais dont le charisme d’huitre et le côté flagorneur provoquent le dédain des autres personnages, à commencer par Will son cousin. La véritable attraction du show, c’est Carlton (Alfonso Ribeiro). On ne peut écouter It’s Not Unusual de Tom Jones sans penser à sa fameuse danse.
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3 : Ari Gold (Entourage)
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Inspiré de l’agent d’acteurs Ari Emmanuel, Gold (Jérémy Piven) est une sorte de roquet sous speed, véritable machine à insulte débitant 30000 mots à la minutes. Capable de tout pour protéger sa famille et ses stars, Ari prendra plus d’épaisseur par la suite, mais reste célèbre pour ses gimmicks impayables, sa gouaille et son regard, entre tendresse et détermination.
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2 : Larry David (Curb Your Enthusiasm)
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L’alter ego du véritable Larry David est une sorte de Woody Allen perdu dans la jungle californienne. On attend sa prochaine bourde, ou la fois où il dira le mot de trop. Il faut le voir pour le croire, Larry David va toujours plus loin, s’enfonce encore et encore pour notre plus grand plaisir. Cet homme est un dieu. D’ailleurs il est aussi le modèle du numéro 1.
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1 : George Costanza (Seinfeld)
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Le plus grand, c’est lui. Comme Larry David, je n’ai qu’à voir la trogne de George pour éclater de rire. Il est névrosé, malheureux en amour et a une vie professionnelle chaotique, toutes les qualités d’un formidable personnage de sitcom en somme. Jason Alexander, qui l’incarne, lui a donné un style vestimentaire, une démarche, une façon de crier ses répliques reconnaissable entre mille. Son monologue sur la baleine reste le plus gros fou rire de ma vie de sérivore. Merci.
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Jérémy Coifman.
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