The Flash S01E01 : Un pilot qui va vite

Posté le 8 octobre 2014 par

La fièvre super-héroïque s’empare de la télévision. Sur la CW, on prépare la saison 2014-2015 avec le pilot de The Flash. Le Spin Off d’Arrow part-il sur de bonnes bases ?

On ne change pas une équipe qui gagne. À la CW, le joli succès de Arrow avec Stephen Arnell donne évidemment des idées pour un développement de cet univers. Greg Berlanti et Andrew Kreisberg, déjà à l’œuvre sur la série mère décide de rempiler à la tête de The Flash avec le scénariste de comics Geoff Johns (Infinite Crisis, Stars and STRIPE). Au casting figure le jeune Grant Gustin (Glee, Beverly Hills nouvelle version) dont le personnage avait été introduit dans Arrow. Pour l’épauler, les expérimentés Jesse L. Martin (Law and Order) rodé aux seconds rôles et Danielle Panabaker (The Ward, The Crazies, Grey’s Anatomy, CSI Miami entre autres). Les bases sont saines et réfléchies, se construisant sur un succès déjà établi. L’enjeu de ce pilot, au-delà d’installer les fondations va être de démontrer que la série peut avoir une vie en dehors de l’ombre de sa grande sœur Arrow, qu’elle peut déployer un univers cohérent et passionnant, et rendre justice au personnage de The Flash.

Barry Allen (Grant Gustin)

Barry Allen (Grant Gustin)

Première constatation, sans surprise, nous sommes sur la CW et les jeunes adultes sont tous beaux à tomber, à la coupe de cheveux impeccable et on se retrouve avec des scènes soapie d’emblée. Mais les éléments Comic prennent rapidement dessus dans cet épisode introductif qui doit poser les enjeux. À l’image de son personnage principal, le pilot enchaine a une vitesse folle les passages obligés, peut-être un peu trop.

Tout va à cent à l’heure. The Flash doit lancer son intrigue et donner de la substance à ses protagonistes. En vingt minutes tout est à peu près sur les rails. Il y a de la précipitation et quelques maladresses, notamment dans l’utilisation de ficelles scénaristiques un peu vieillottes et usées (le père en prison, l’amour contrarié). Mais au bout du compte, tout cela n’est pas si dérangeant, après tout, nous sommes dans une adaptation de comic book et il faut bien avouer que cette naïveté d’écriture colle bien au sujet. Même si l’épisode ne laisse aucune plage de respiration, il se révèle très efficace et agréable dès que les intrigues soap sont mises de côté.  Le show s’oriente donc sur la structure classique d’un fil rouge mêlé de stand-alone permettant bien entendu de pouvoir tranquillement développer une histoire sur le long cours. Surtout que le cliffhanger de fin donne sérieusement envie de voir la suite.

The Flash

The Flash réussit donc son entrée. Pour une fiction qui n’a aucunement le souhait de renouveler le genre, elle propose tout de même un univers accrocheur et des enjeux assez excitants à défaut d’être originaux. Il va falloir maintenant attendre la rentrée pour émettre un verdict définitif. En tout cas, la CW se montre assez cohérente et tente l’air de rien de faire preuve de plus d’ambition. Après The 100 et Arrow, The Flash peut-être une troisième série un tant soit peu intéressante à visionner sur la chaine.

Jérémy Coifman.

Imprimer


Laissez un commentaire


*